Mes Illiographies
Le Manuel Roret de photographie, publié par E. de Valicourt en 1851, et qui fit beaucoup pour l’essor des nouveaux procédés, reconnaît d’abord comme une évidence la formation de l’image négative sur des sels d’argent (y compris dans le procédé daguerréotype) : « Cette image est une image inverse ou négative ».
Le négatif papier est « un art parallèle » au daguerréotype dont « l’exactitude et la précision rigoureuses » font défaut à ce support papier préféré par « les voyageurs, les peintres, tous ceux, en un mot, qui, envisageant la photographie sous son véritable point de vue, ne recherchent point dans les épreuves photographiques
un résultat définitif, mais plutôt un sujet d’intéressantes
études, une collection de souvenirs agréables ou de matériaux utiles pour leurs travaux ultérieurs ». « Les combinaisons diverses des substances chimiques, le plus ou moins d’épaisseur et de transparence du papier, la variété de finesse de son grain » sont une « variété infinie de ressources » qui « transforment le photographiste en un véritable artiste ».